La réduction des risques

La réduction des risques (RdR) n’est pas la réduction des consommations.

La réduction des risques est une traduction de l’anglais « harm (nuire) reduction ». Elle recouvre l’ensemble des stratégies visant à limiter les risques et les dommages sanitaires ou sociaux liés à la consommation d’un produit ou à la réalisation d’une pratique.

Dans les années 80, l’épidémie de SIDA a largement permis de développer cette approche. Il ne s’agissait plus d’enjoindre les consommateurs à arrêter de consommer mais à limiter la propagation du virus en mettant en place des espaces de consultations dédiés aux consommations, en fournissant le matériel stérile…

Accueillir pour prendre soin

La réduction des risques s’inscrit dans une logique de « prendre soin ». L’accueil des usagers est dans cette approche, sans prérequis d’abstinence et sans jugement. Il s’agit de privilégier la protection de la santé, le maintien de la vie sociale par les usagers eux mêmes, et leur apporter les outils concrets pour faire évoluer les comportements à risque : information, conseil, matériels de consommation stérile, médicaments de substitution…

Aujourd’hui l’approche « réduction des risques » vise à s’étendre à l’ensemble des addictions. Elle est valable quelque soit le type de consommation ou de pratique, de l’utilisateur de jeux vidéo, au consommateur d’alcool, en passant par le sniffeur de cocaïne ou le trailleur.

La réduction des risques permet de redonner aux individus la responsabilité de leur conduite, les compétences pour la modifier et la capacité pour en diminuer les dommages sur leur santé ET leur vie sociale.

Pour aller + loin :

Association d’auto supports (usagers) :

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