On appelle « drogue » toute substance psychotrope ou psychoactive qui perturbe le fonctionnement du système nerveux central (sensations, perceptions, humeurs, sentiments, motricité) ou qui modifie les états de conscience. Elles sont ici exogènes (proviennent de l’extérieur) en opposition avec les drogues endogènes qui sont produites naturellement par notre cerveau.
En terme simple, il s’agit d’un produit qui aura une action sur votre cerveau.
Il existe différentes façons de classer les drogues.
On parlera de drogue licite :
Ou de drogue illicite (stupéfiant) telle que :
Les addictions sans drogue, encore appelées « addictions comportementales » sont similaires sur les plans clinique, psychopathologique, neurocognitif… ou encore socio-environnemental aux addictions avec drogue.
Les addictions comportementales sont :
Cette pratique qui soulage sur le moment, va s’avérer problématique pour la santé, dans la vie sociale, la vie de couple, la vie professionnelle… comme la consommation de produit.
Les addictions comportementales peuvent se définir comme « le résultat d’une interaction entre un individu et un « objet externe » commun : les jeux, les achats, la nourriture, le sport… Ces pratiques stimulent la production de drogues endogènes (endorphine, dopamine, sérotonine..) et touchent les mêmes systèmes cérébraux que les addictions aux produits.
Elles ne sont pas sans conséquence mais sont parfois plus insidieuses. Il va s’écouler du temps avant qu’une addiction au sport soit reconnue comme telle. Le comportement est parfois d’abord valorisé par la société. Faire du sport, travailler sont connotés positivement.
Selon cette définition, en 2017, au moins 86,5% des français de 18 à 75 ans ont été consommateurs de drogue . Il s’agissait de consommateurs d’alcool mais si on ajoute les consommateurs de tabac, ou de médicament, nous devons approcher les 97%.
Il nous a semblé essentiel chez IN-SPIRE de décaler notre regard sur ceux que la société nomme les « drogués », « les alcooliques », « les alcoolo dépendants », « les toxicomanes », « les fumeurs ».
Si les consommations font partie de la vie, et de ses plaisirs, l’accompagnement doit se faire avec bienveillance et sans jugement.
Dans les situations les plus complexes, nous pourrons nous mettre en lien avec votre médecin traitant ou un service spécialisé.
Nous avons déjà mis en place un partenariat avec l’association Thylac et son CSAPA Lac d’Argent ainsi que le service d’addictologie du Centre Hospitalier Annecy Genevois (CHANGE), au besoin, nous n’hésitons pas à travailler en lien avec ses structures.
Pour aller plus loin :
https://www.oppelia.fr/structure/thylac/
https://www.ch-annecygenevois.fr/fr/services/addictologie-tabacologie